Yves Bonnaure, responsable du département IARD* de Montmirail depuis 17 ans, expose les meilleurs moyens de se prémunir face aux risques naturels.
Qu’entend-on exactement par risques naturels ?
Un risque naturel est un événement climatique face auquel nous sommes la plupart du temps totalement démunis. Il est aléatoire, soudain, imprévisible et de grande intensité. Il s’agit des inondations, des coulées de boues, des tempêtes, des cyclones, etc. Ces sinistres entraînent en général des dommages relativement conséquents. Ils se distinguent ainsi des dommages d’incendie, eux aussi de grande intensité, mais qui peuvent être prévenus par des mesures de protection, de sécurisation des process ou des bâtiments.
En France, l’assurance des risques naturels est-elle obligatoire ?
Non, la loi n’impose pas d’assurer ses bâtiments ou ses véhicules contre les risques naturels. En revanche, cela relève plutôt du bon sens de protéger en incendie/explosion son usine. Ce sont aussi les relations bailleur/locataire qui vont contractuellement, dans le bail, imposer à l’occupant d’un bâtiment de l’assurer en ce sens. Par contre le législateur impose à l’assureur qui va garantir un bâtiment, un véhicule ou une machine en incendie/explosion des garanties complémentaires obligatoires couvrant certains risques naturels. En effet le fait de s’assurer en incendie permet de bénéficier de deux garanties automatiques :
- Couvrir les dommages liés aux catastrophes naturelles, une fois publié un arrêté interministériel déclarant l’état de catastrophe naturelle ;
- Couvrir ceux liés aux actions du vent (tempêtes, ouragans et cyclones).
S’assurer contre le risque d’incendie suffit donc à se prémunir des risques naturels…
Pas vraiment. La vraie difficulté de ces risques naturels c’est que, par définition, on ne les maîtrise pas. Il existe donc peu de moyens de se prémunir, au-delà de la localisation du site assuré. En effet, en s’installant par exemple en Languedoc-Roussillon, on a plus de risques de subir un épisode cévenol. D’ailleurs, il y a quelques années, les catastrophes naturelles étaient un événement aléatoire. Maintenant, les assureurs considèrent ce risque comme étant quasiment récurrent, car on sait qu’il se produit régulièrement chaque année : inondations à Cannes et Nice, tempêtes dans le Gard, Xynthia, Klaus…
Que proposez-vous pour mieux s’assurer, notamment si on est installé en Languedoc-Roussillon ou en Paca ?
Nous proposons des contrats sur-mesure permettant d’étendre les garanties au-delà de celles prévues par le législateur. Par exemple, nous pouvons étendre la garantie de base en assurant notre client face aux inondations, même en l’absence d’arrêté interministériel catastrophes naturelles.
Autre avantage : nos clients bénéficient de la prise en charge des honoraires de l’expert assuré, qui évalue leurs dommages en cas de catastrophes naturelles. Il y a toujours deux experts pour chiffrer les préjudices : un premier mandaté par l’assurance et le second par l’assuré. Montmirail inclut la prise en charge de ce dernier, qui est là pour défendre les intérêts du client. Cette prise en charge n’est pas prévue par le texte légal encadrant l’assurance des catastrophes naturelles.
Plus d’informations sur le département Entreprises de Montmirail ici.
*IARD : Incendies, accidents et risques divers